Si vous avez reçu une proposition de déclaration simplifiée, vous ne devez rien renvoyer à l’administration.

Mais attention, si vous n’êtes pas d’accord avec cette proposition, vous devez communiquer, par écrit grâce au formulaire joint à la proposition ou via Tax-on-web, vos remarques et corrections à l'administration fiscale. Vous devez le faire dans le mois à dater de l’envoi de la proposition par l’administration fiscale.

 

Si vous avez reçu une déclaration fiscale, sa date limite de rentrée est mentionnée sur la déclaration elle-même, en haut à droite de la première page.

Mais attention, si vous avez complété votre déclaration fiscale via Tax-on-Web, vous n’allez plus recevoir de formulaire papier l’année suivante, sauf si vous en faites la demande.

 

Pour les déclarations fiscales papier, le délai est fixé au dernier jour ouvrable du mois de juin.

Pour les déclarations fiscales via Tax-on-Web, le délai est plus long : mi-juillet.

Pour les déclarations fiscales rentrées via un mandataire (comptable, expert fiscal), le délai court jusque fin octobre.

 

Il est toujours possible de demander un délai complémentaire. Votre demande doit être envoyée au chef de service du bureau de taxation mentionné sur la déclaration. Mieux vaut avoir une bonne excuse à faire valoir : maladie, documents pas encore reçus, etc.

 

Si vous n'avez pas rentré votre déclaration ou si vous l'avez rentrée en retard, l'administration fiscale peut procéder à une taxation d'office.

L'administration fiscale établit alors l'impôt sur base de ses propres chiffres. Si vous n'êtes pas d'accord avec les montants pris en compte pour le calcul de l'impôt, c'est à vous d'apporter la preuve de l'inexactitude de ces montants.

En outre, des sanctions administratives sont applicables. En fonction de la gravité et de la répétition, il peut s'agir d'un accroissement d'impôt allant de 10% jusqu'à 200 % et d'une amende comprise entre 50 et 1.250 EUR.

 

L'administration dispose d'un délai de 3 ans pour établir votre impôt. Ce délai court à partir du 1er janvier de l'année de l'exercice d'imposition pour lequel l'impôt est dû.

Exemple :

Pour une période imposable du 1er janvier au 31 décembre 2021, l'exercice d'imposition est 2020. La date ultime d'établissement de l'impôt est donc le 31 décembre 2024, c'est-à-dire trois ans à partir du 1er janvier de l'année de l'exercie d'imposition (2021).

Pour plus d’informations vous pouvez consulter :

Le contenu ci-dessus est réservé aux abonnés de Droits Quotidiens.

Pour le visualiser :

Pas encore abonné ?

Renseignez-vous sur les abonnements disponibles.

Découvrir les services

Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) Pour en savoir plus sur les Creative commons cliquez sur l’image

Ce contenu pourrait également vous plaire